Le sens & l’équilibre : nouveaux fils conducteurs communs

1/11/2024
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Grégory
Sous son axe métaphysique, le « sens » prendra une direction propre à chacun. Sous sa forme ésotérique, celui-ci pourra devenir un souhait ou besoin de commun, d’entraide voire d’aide à son prochain. Deux recherches de « sens » différentes mais correspondantes aux deux faces d’une même pièce finalement. Elle retombant d’un côté ou de l’autre en fonction d’un vécu, d’une passion, d’un moment… Ces deux faces tenant de tout pile à parfaitement dans la paume attentionnée d’une « Économie Sociale & Solidaire » de plus en plus structurée et populaire.

Dans notre premier article, nous vous partagions notre vision d’une pyramide de Maslow revue à la sauce 3.0. En résumé, l’idée d’un « équilibre » nécessaire mais difficile à trouver aujourd’hui entre vie professionnelle et vie privée, le tout enrobé d’aspirations individuelles ou collectives. Soit un sujet d’importance mais propre à notre temps, l’accès successif aux 5 grands besoins Humain théorisé il y a plus de 80 ans, étant plutôt devenu « camembert » ou « fromage » duquel chacun doit faire son propre partage.

Salaire, passion, indépendance, sécurité… Célibataire, en couple, divorcé.e, marié.e. Avec ou sans enfants, à charge ou grands… Vous l’aurez compris, nombre de « ramages » peuvent expliquer notre « plumage » à un instant T, en fonction d’une infinité de croisements et possibilités.

 

Un sens pour chacun…

Prenons l’exemple de ce funambule sur son câble perché, semble-t-il avoir besoin d’un « sens » ou « d’équilibre » en priorité pour avancer ? Par transposition, la vie et ses décisions importantes pouvant être rapportées, voire ressenties par endroits, comme cette situation. Le vide, le risque, l’inconnu (tous sens confondus…) étant chez l’Humain parmi les peurs les plus répandues.

Ensuite pour seconde et dernière question, iriez-vous dire à cet homme que sa vocation est « vide » de sens ou inutile pour l’Humanité ? Par rationalité ? Pas chez nous en tout cas. La mission première chez Headn étant de vous aider à trouver et suivre la formation qui vous siéra au mieux aujourd’hui, comme demain. Le tout en restant à vos côtés, afin de suivre et s’adapter ensemble au plus près des demandes ou évolutions constantes connues par un grand nombre de secteurs comme de métiers.

 

Et un sens pour Tous !

Pour étayer notre envie et sujet, prenons l’étude de « l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail » en partenariat avec OpinionWay.

Publiée en juin 2022 et intitulée « Les actifs et le sens au travail », celle-ci présente au long cours de ses 36 pages le(s) nouveau(x) rapport(s) et souhaits de notre société face à l’activité professionnelle. Celle qui - de l’alimentaire à la passion - occupe grandement notre temps, nous rémunère et donne l’accès à l’indépendance ! Au moins financièrement.  

Comme le partage l’étude menée sur un panel représentatif de 1034 personnes, s’établissent aujourd’hui de nouvelles priorités dans le monde du travail et sa conception. La « qualité » ou plutôt « quantité » de rémunération n’apparaissant plus comme la sacro-sainte priorité par exemple, devancée par à minima 7 autres éléments clés (cf tableau).

Au même titre que l’essayiste américain Aaron Hurst et son « Économie du Sens » ou encore « l’Institut de l’Économie Positive » de Jacques Attali dont vous nous parlions en décembre dernier… Le sens, les conditions de travail, l’équilibre entre privé et professionnel, les valeurs morales, managériales ou encore les engagements environnementaux apparaissent comme déterminants pour nos contemporains.

Tous secteurs confondus, 3 grandes dimensions formeraient dès lors aujourd’hui à parts égales le « camembert » des actifs au travail. À savoir : le sentiment d’utilité, le besoin de cohérence éthique et la capacité du métier à contribuer au développement personnel.

 

Croix de bois, croix de fer : l’Économie Sociale & Solidaire

Voilà pourquoi à y regarder d’encore plus près, il apparait que les préoccupations de la 5ème à la 7ème positions ne sont pas tant les dernières, mais plutôt les dernières arrivées ! Dans l’esprit de chacun comme au coeur des marchés.

Une évolution correspondante en grande partie au développement et à la structuration d’économies entières dites « sociales et solidaires » depuis 2014. Elles qui avant cette date ne pouvaient vivre que du statut juridique « d’Association », du temps libre de bénévoles et de donations / subventions.

Une décennie plus tard, à l’orée de cette nouvelle (et bonne !!) année 2024, l’Économie Sociale & Solidaire (ESS) représente maintenant 10% de notre PIB et 14% des emplois totaux dans le privé. Cela au travers de 200 000 entreprises sur l’ensemble de notre territoire et déjà 2,4 millions de salariés.

Soit autant de chances de trouver le fil ou tendre vers une possible carrière, comme sinon simplement faire un premier pas envers son équilibre, sa future voie… Face à notre, votre, leur souhait d’un avenir meilleur !

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